Grâce aux nouvelles méthodes et aux outils innovants, le télétravail suisse est devenu le nouveau clivage du moment ! Armé de plusieurs avantages à l’appui aussi bien pour les managers que pour les salariés, ce mode de travail donne accès à de nouveaux horizons, notamment en termes d’économie. Cette opportunité, on la doit principalement à l’émergence d’Internet. Mais avant de se lancer sur les sentiers battus, il est primordial d’en comprendre le fonctionnement. Faites le point !
Télétravail : origines et signification
Également connu sous le terme de “travail à distance”, le télétravail se définit comme une activité professionnelle effectuée à distance du lieu où le résultat du travail est attendu. La notion est tout à fait différente de l’ordinaire travail qui s’effectue dans les locaux d’une entreprise. Autrement dit, le télétravail peut s’effectuer depuis le domicile ou depuis n’importe quel espace de travail externe à l’entreprise. Il s’apparente donc à la délocalisation, la dématérialisation de l’espace de travail ainsi que l’utilisation des technologies de l’information.
Avec l’avènement et la persistance du Covid-19, le gouvernement se veut de plus en plus rigoureux : la pratique du télétravail s’avère incontournable pour limiter la propagation du virus. Si le concept a le vent en poupe depuis l’arrivée de la pandémie, force est de constater qu’il a déjà été pratiqué depuis les années 50 au profit de différentes professions.
L’idée de travailler à distance a pris forme dans le secteur tertiaire qui s’est vu fortement accroître au fil du temps et qui représente désormais plus de 75 % de l’économie en 2020.
Les différents modes de télétravail
Pour élucider la confusion et permettre aux employés de trouver le bon équilibre, la législation oblige chaque employeur à adopter la forme de télétravail la mieux adaptée à son activité. Ainsi, les managers qui souhaitent se tourner vers le télétravail de manière ponctuelle ou continue auront le choix entre :
- Le télétravail total au cours duquel le salarié est totalement livré à lui-même, travaillant entièrement à distance, et la plupart du temps, de son domicile. Dans ce cas, les déplacements dans les bureaux de l’entreprise ne sont pas nécessaires, à moins qu’il n’y ait des besoins ponctuels (réunions d’équipe, événements, etc.).
- Le télétravail partiel qui consiste à répartir les heures et le temps de travail entre les salariés. Ces derniers peuvent alors alterner horaires de travail à domicile et horaires de bureau. Cette forme dépend nécessairement des besoins de chaque entreprise sachant qu'il existe des travaux pouvant être gérés à distance et d’autres qui devront être obligatoirement effectués dans les locaux.
- Le télétravail “nomade” dont le fonctionnement est réservé aux travailleurs qui doivent se déplacer régulièrement d’un endroit à un autre pour effectuer leurs missions? De cette manière, le salarié occupe ses fonctions à distance uniquement lors de ses déplacements. En revanche, s’il est sur place, un bureau lui est réservé dans les locaux de l’entreprise.
- Le télétravail en bureau satellite, une tendance dans laquelle le salarié a la possibilité de travailler dans des bureaux externes tels que les espaces de coworking.
Les bases pour organiser le télétravail en entreprise
Les mots d’ordre étant la flexibilité et la relation de confiance, le télétravail se rattache tout de même à des modalité juridiques qui impliquent à la fois les managers et leurs employés. Cela implique entre autres le respect de la réglementation des coûts qui contraint l’entreprise à mettre les ressources nécessaires à la disposition des salariés. En plus de cette condition, la loi insiste également sur la souscription à une assurance accident, la protection de la santé ainsi qu’aux règles de sécurité et de confidentialité.
Si ces normes sont respectées, le déroulement du télétravail dépend d’une organisation propre à chaque entreprise. À ce stade, il est désormais question de méthodes de travail dont la plus utilisée est le management agile. L’agilité se résume à adopter un état d’esprit qui favorise la communication, la prise d’initiative, la motivation des collaborateurs. Ce fonctionnement met de côté la hiérarchie et favorise les échanges à travers lesquels le travail d’équipe, la prise de décision, la créativité et l’amélioration des processus grâce aux feedbacks sont les priorités.
Enfin, les entreprises doivent déployer des outils performants pour couvrir les échanges à distance. Outils de gestion (Asana, Microsoft
Project, Trello, Monday, etc.), outils de communication (Slack, Teams, Zoom, Skype, etc.) et espaces collaboratifs (Google Workspace, Microsoft Office 365, etc.) sont indispensables pour maintenir l’organisation et la productivité.